Il n’y a qu’un voile, vraiment, entre la vie et la mort. Et que sommes-nous, vraiment, nous qui voulons détourner le regard de cette fragile frontière?
Perdus dans l’immense immensité de l’univers, encore plus effroyablement immense et démesuré que ce qu’on avait pu en appréhender jusqu’à maintenant, nous sommes d’infimes miettes dont l’égo se dresse, mange, tue et détruit même son support de vie. Quelles sont donc désormais nos chances de survie à long terme sur notre planète, qui roule dans une vastitude froide en constante et inexorable évolution, mais à la vitesse de la cellule de l’éléphant qui a séché dans un désert?
Ce voile entre la vie et la mort, nous le traversons tous les jours.
Mais ni lui, ni rien d‘autre ne nous dira ce que nous sommes vraiment.
Rien.